Rochefort Saint Martin le Haut
Histoire de Rochefort
La présence d’habitants sur la commune semble remonter à la Préhistoire. Un menhir a en effet été retrouvé récemment. Il trône actuellement dans le parc de la Liberté au bas du village.
Rochefort
On trouve des vestiges de l’époque romaine sur la commune: la voie romaine reliant Lyon à Saint-Symphorien-sur-Coise est visible au hameau de Fontfroide.
Le nom de Saint-Martin apparaît pour la première fois en 984 dans les écrits. Le village sera appelé successivement Saint-Martin-de-Noalis, puis Saint-Martin-d’Annauz (au XIIe siècle), Saint-Martin-d’Annalz (au XIIIe siècle), Saint-Martin-en-Haut (dès le XVIIe siècle), Martin l’Espérance (pendant la Révolution).
Au Moyen Âge, l’activité de défrichement de forêts pour augmenter la production agricole donne son surnom aux Saint-Martinois: les Fagotiers.
C’est durant le Moyen Âge au XIIème siècle que le bourg de Rochefort, rattaché à la commune de Saint Martin en Haut en 1814, s’est développé.
Ce “haut lieu” des Monts du Lyonnais est le symbole du patrimoine local : site classé et protégé, Rochefort est devenu au fil des ans un attrait touristique important pour la commune.
En 1173, le traité qui mit fin aux luttes incessantes entre Comtes du Forez et Archevêques de Lyon fut signé. Renaud de Forez, archevêque de Lyon, réalise alors le partage intégral des terres de l’Eglise de Lyon en autant de circonscriptions que de chanoines… Les Chanoines Obéanciers habitaient Lyon et nommaient des capitaines châtelains, chargés de gouverner en leur nom le territoire : Gilet d’Albon (dont on peut voir les armes en divers endroits du donjon), puis son neveu Renaud d’Albon marquèrent le plus Rochefort. Le mandement de Rochefort englobait quatre clochers: Rochefort, Saint Martin, Duerne et Rontalon, ainsi qu’une partie de Thurins, Yzeron et Aveize.
Le site se composait notamment d’une Église qui était, pendant plusieurs siècles un lieu de pèlerinage très fréquenté et des ruines d’une forteresse servant à la défense.
L’enceinte extérieure ressemblait à un quadrilatère irrégulier. Le village fortifié possédait une enceinte de 350 mètres, avec quatre portes, un vingtain, une tour au sud-ouest et un donjon. Son apogée se situe au XIVième Siècle et la première moitié du XVième. Après la guerre de cent ans, il déclina petit à petit, faute d’entretien, mais demeura siège de la Cours de Justice jusqu’à la Révolution.